L’ombre d’élections paralyse les institutions israéliennes

Le Parlement israélien. Photo: IStock

Le Parlement israélien a été dissous mercredi après-midi. Une manœuvre qui rapproche les Israéliens d’une élection. Ce sera la quatrième en deux ans. La décision paralyse encore un peu plus les institutions. Et sape la confiance de la population.

Benny et Bibi, c’est fini. mercredi le ministre de la défense Benny Gantz a fait dissoudre le Parlement israélien. Pour forger une coalition, il avait dû s’allier au Premier ministre Benjamin Netanyahou. Mais impossible de s’accorder sur le financement de l’Etat. Et pour cause, Netanyahou s’était engagé à laisser son poste de premier ministre à Gantz une fois le budget accepté.

A cause de ce blocage, Israël fonctionne aujourd’hui sur des prévisions élaborées en 2017. Pas assez d’argent pour relever les défis posés par le coronavirus. Et la perspective d’une quatrième élection va paralyser encore plus les institutions. Être dirigé par deux hommes en guerre l’un contre l’autre brise la confiance des Israéliens envers leur gouvernement.

Une situation d’autant plus grave en temps de pandémie. Un troisième confinement sera imposé d’ici la fin du mois. Beaucoup d’Israéliens sont déjà convaincus qu’il s’agit d’une manœuvre purement politique.