Jérusalem, théâtre de violences racistes

Photo: IStock

Plus d’une centaine de Palestiniens blessés et une cinquante de personnes arrêtées. C’est le bilan de la marche organisée jeudi soir à Jérusalem par les militants israéliens d’extrême-droite de Lehava. Un mouvement raciste et violent qui a des soutiens au Parlement. 

« Mort aux Arabes », voilà ce qu’on pouvait entendre jeudi soir dans les rues de Jérusalem. Des centaines d’extrémistes israéliens ont défilé dans la ville sainte à la recherche de Palestiniens à maltraiter. Ces agressions qui ont fait 105 blessés dont 22 personnes hospitalisées avaient été organisées par Lehava. Un mouvement israélien homophobe et ségrégationniste dont les membres appelaient au meurtre de Palestiniens quelques heures avant la marche. Leur objectif, vider Jérusalem Est de tous ses habitants palestiniens pour en faire une ville juive à cent pour cent.

Leur succès politique les a certainement galvanisés car ils sont aujourd’hui représentés au Parlement israélien. Un des leaders de Lehava, Itamar Ben Gvir, a été élu député lors des dernières élections pour le parti religieux sioniste. Cette soirée de violences survient également après une semaine marquée par plusieurs altercations entre Israéliens et Palestiniens, en cette période du Ramadan souvent propice à un regain de tensions entre les deux communautés.