Malgré la vaccination, Israël face à un pic de cas de coronavirus

Photo: IStock

Israël est cité en exemple pour la rapidité de sa campagne de vaccination contre le coronavirus. Pourtant, le nombre de nouvelles infections reste très préoccupant. A tel point qu’il est déjà question d’un quatrième confinement. Un paradoxe provoqué notamment par la défiance de la communauté juive ultra-orthodoxe.

Jets de pierre, tirs de gaz lacrymogènes, arrestations, la ville très religieuse de Bnei Brak a été le théâtre d’affrontements jeudi soir entre police et habitants. La relation entre l’Etat et les juifs ultra-orthodoxes est tendue. En plein confinement qui va durer jusqu’au 31 janvier, la majorité refusent de fermer écoles et synagogues.

L’enjeu est grand en Israël où près de la moitié des malades sont des juifs ultra-orthodoxes. Méfiants à l’égard du gouvernement, beaucoup d’entre eux ne veulent pas du vaccin même si leurs rabbins les y encouragent. Cette attitude freine l’élan d’Israël qui a vacciné près d’un quart de sa population. Le taux d’infection au coronavirus reste ainsi très haut dans le pays avec 7000 nouveaux cas jeudi. Résultat, six hôpitaux publics submergés ont menacé de refuser dès dimanche les urgences non vitales. Et le spectre d’un quatrième confinement se rapproche. Il pourrait être imposé en mars et repousser les élections. Une perspective qui fait scandale en Israël.